Entretenir ses chaussures de randonnée

Source : Randonner Malin

Pour davantage de détails, vous pourrez vous référer à cet article.

1. Bien nettoyer l’extérieur comme l’intérieur ✨

Si vos chaussures sont couvertes de saleté (boue, sable, terre, brindilles…), elles risquent de se détériorer plus rapidement. Ceci est dû à l’abrasion causée par les débris/particules qui se trouvent sur la tige. Pensez donc à passer régulièrement un coup de brosse souple sur l’extérieur avec un peu d’eau tiède.

Débarrassez-vous aussi des saletés qui sont entrées dans vos chaussures. Vous pouvez, si besoin, en laver l’intérieur à l’eau claire et nettoyer séparément les semelles de propreté (semelles intérieures).

Attention, si vous effectuez ce « grand nettoyage », prévoyez un temps de séchage assez long.

En gardant vos chaussures bien propres, vous préservez leur imperméabilité, leurs capacités respirantes et vous limitez l’apparition des odeurs désagréables 🌸 C’est tout bénef’ !

2. Faire sécher correctement ses chaussures de randonnée 💨

Rien de très nouveau ! Si vos chaussures sont trempées de retour de randonnée, il faut impérativement les faire sécher. Ouvrez-les le plus possible (quitte à retirer entièrement les lacets), enlevez les semelles intérieures et faites sécher le tout à l’air libre.

Évitez de les placer trop près d’une source de chaleur (chauffage, cheminée…) car cela pourrait provoquer l’usure prématurée de la tige de vos chaussures.

💡 Astuce : pour accélérer le séchage, bourrez du papier journal à l’intérieur de vos chaussures. Il permettra d’absorber plus rapidement l’humidité.

3. Appliquer le bon traitement 🛡️

Au fil du temps et de l’exposition aux éléments, vos chaussures peuvent perdre de leurs capacités : déperlance, imperméabilité… En fonction du matériau qui les compose et de vos besoins, vous pouvez appliquer des produits « imperméabilisants » et/ou protecteurs.

Veillez à choisir le traitement adapté à vos chaussures et à le tester au préalable sur une petite zone pour vous assurer qu’il n’y ait pas de risque de détérioration.

Attention tout de même au choix du traitement, car certains sont néfastes pour l’environnement – notamment ceux contenant des perfluorocarbures (PFC).

4. Inspecter ses chaussures régulièrement 🔎

Après chaque sortie, pensez à jeter un œil à vos chaussures. Les semelles se décollent-elles ? Les lacets sont-ils trop usés ? La tige se déchire-t-elle ?

En les inspectant régulièrement, vous pourrez repérer d’éventuels besoins de réparation et éviter ainsi de vous retrouver avec des chaussures totalement inutilisables, voire dangereuses, en pleine rando.

5. Les ranger comme il faut 👍

Idéalement, stockez vos chaussures dans un endroit sec et aéré pour éviter qu’elles ne prennent l’humidité. Évitez aussi de les mettre là où elles risquent d’être exposées aux rayons directs du soleil. Enfin, pour qu’elles gardent leur forme (pendant un long stockage), vous pouvez les remplir de papier.

Maladie de Lyme : comment éviter les morsures de tiques

Tiré du Parisien  du 29 Avril 2019

Maladie de Lyme : comment éviter les morsures de tiques

>Société>Santé|Aline Gérard|29 avril 2019, 8h07|MAJ : 29 avril 2019, 8h19|1
Une tique à l’âge adulte. Wikipédia/CC/André Karwath

Elles sont de sortie avec le printemps. Voici comment éviter ces petites bêtes qui transmettent la maladie de Lyme encore mal diagnostiquée.

Les tiques émergent tout juste de leur léthargie hivernale pour escalader les végétaux à hauteur de promeneur. Redoutées, leurs morsures ne doivent cependant pas empêcher de profiter des beaux jours. « Ce n’est pas parce qu’une tique est infectée par la borrelia burgdoferi, cette bactérie responsable de la maladie de Lyme, que vous tomberez malade. Le risque de transmission est assez faible », rassure Muriel Vayssier-Taussat, directrice de recherche à l’Inra.

Mais pas nul non plus : on estime à 27 000 le nombre de nouvelles personnes touchées chaque année dans l’Hexagone par cette maladie infectieuse encore mal diagnostiquée. Alors, en l’absence de vaccin contre la borréliose, voici de quoi vous éviter une mauvaise rencontre.

Hautes herbes = danger

Sous-bois, prairies… « Partout où l’on marche parmi les herbes humides, on peut en trouver », prévient notre spécialiste. Les tiques sont des grimpeuses : lorsqu’elles ont faim, elles se mettent au sommet des brins d’herbe pour attendre leur proie.

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« L’homme n’est qu’un hôte accidentel, elles se nourrissent d’abord du sang des petits rongeurs, comme les mulots, les hérissons ou d’animaux comme les sangliers, les cervidés », rappelle-t-elle. Alors en forêt, on évite le hors-piste. « Si on reste sur les sentiers, le risque est quasi-nul ». Prudence en montagne, « on commence à en croiser de plus en plus en altitude, ce qui n’était pas le cas avant, sans doute en raison du changement climatique ».

Les jardins n’en sont pas indemnes : mieux ils sont entretenus, moins elles s’y installent. Pour connaître les zones où elles prolifèrent, consulter l’application « Signalement TIQUE » de l’Inra, alimentée de façon participative.

Les 5-9 ans, nouvelle cible

Si les forestiers et les chasseurs connaissent bien les tiques, les enfants sont aussi de plus en plus vulnérables. « Les habitations récemment construites à proximité des forêts induisent un risque inédit pour les 5-9 ans qui, devenant autonomes pour la toilette, échappent à l’inspection quotidienne de leurs parents », alerte de son côté Sandrine Capizzi, parasitologue à la faculté de Nancy, sur le site The Conversation.

Alors, pour les petits comme les grands, on zappe le short et les tongs pour un pantalon « dont on rentre bien le bas dans les chaussettes », conseille Muriel Vayssier-Taussat, afin d’éviter que l’acarien accroché à vos vêtements ne remonte jusqu’à votre peau. Plus vos vêtements sont couvrants, mieux c’est. Et on n’oublie pas de visser une casquette sur la tête des tout-petits : les tiques peuvent aussi viser le cuir chevelu.

Après la balade, c’est inspection obligatoire

C’est ce que fait elle-même la chercheuse quand elle part avec des collègues, en campagne de prélèvements. Et chaque fois, cela ne rate pas, « on en a ! ». « Mais il faut vraiment regarder partout, y compris dans le dos, insiste-t-elle, car plus vite on l’enlève, moins le risque de transmission sera important ».

Des données expérimentales européennes ont montré que le risque de transmission de la borréliose est réel dès 24 heures d’attachement. Il est maximal à partir de 72 heures de fixation de la tique. Or on ne sent pas la morsure.

Une piqûre, on surveille !

D’abord, on enlève la bestiole et pour cela pas besoin d’un tire-tique. « On l’attrape avec les doigts et on tourne. On ne tire pas ! Et s’il reste des morceaux de son petit harpon, on termine à la pince à épiler, puis on désinfecte ». Puis chaque soir, on regarde comment cela évolue.

S’il apparaît une lésion, une rougeur au niveau de la peau, on consulte. « Il s’agit d’une sorte de « halo » rouge qui s’étend lentement du centre vers la périphérie alors que le centre s’éclaircit », précise la spécialiste. La difficulté, c’est qu’il ne gratte pas. On peut passer à côté. L’autre signe de l’infection, c’est l’état grippal (douleurs articulaires, fébrilité) : là encore, on consulte : pris à temps, un traitement antibiotique adapté vous tirera d’affaire.

Suivre le parcours avec le GPS de votre Smartphone

lorsque la trace du parcours existe au format « .GPX », sur le site Amis&Loisirs pour la randonnée à télécharger vous pouvez en suivant ces indications vous lancer et tenter l’expérience.

Sous le paragraphe « La trace:  » une carte interactive s’affiche. Descendre en dessous de la carte et cliquer sur le lien VisuGPX. 

Vous êtes alors dirigé vers le site « https://www.visugpx.com » vers le parcours  qui a été au préalable tracé. Cliqué sur le bouton Télécharger, le fichier au format « .GPX  » se télécharge sur votre Smartphone, l’on vous propose d’ouvrir le fichier. Vous avez le choix entre plusieurs applications  gratuites.

« GPXviewer », »RandoMAP »,  à vous de choisir celle qui vous convient le mieux.

Il ne reste plus qu’a vous lancer !

Prévoir batterie de secours et casse-croûte on sait jamais.

PS: La carte papier reste néanmoins une solution pérenne.